[Christophe et Nicolas au Japon]
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Les bars de Kyoto
 


Saturday 16 October 2004


Rendez-vous avec François, notre contact au Japon, un Français qui vit depuis 4 ans au Japon et qui va nous faire découvrir "les charmes cachés de Kyoto".

12h00 - Métro pour Sanjo

Il est temps pour une petite explication de  la géographie de Kyoto. Comme vous pouvez le constater la ville de Kyoto s'articule autour d'une dizaine de rues principales perpendiculaires.
Nous logeons près du Sanjusangendo ( indiqué sur la carte ) et la ligne de métro que nous prennons le plus souvent longe la rivière Kamo ( Kamo-gawa ).
Il y a plusieurs type de métro, "local" - noir - qui s'arrète à toute les stations, "limited express" - rouge - qui s'arrète à une dizaine de station et "express" - orange - qui ne s'arrète qu'a une demi-douzaine de stations (j'ai un petit doute sur les couleurs, merci de me corriger au cas où). Le type de rame est signalé sur le quai, dans les horaires affichés sur le quai et sur la rame elle-même. A l'interieur des "local" on dispose d'un panneau lumineux indicant la prochaine gare et les prochains arrêts. Le prochain arrêt est aussi indiqué par un haut-parleur ( elle est moins forte la nuit, il faut tendre l'oreille ). Sur les panneau à coté des rames on peut distinguer le numéro du quai ( ici 2 ) le type de rame ( dans la couleur de la rame ) et la destination finale ( ici Yodoyabashi ).
Pour acheter des tickets de métro, on repère tout d'abord le prix à payer sur un panneau au dessus des distributeurs ( le prix dépend de la distance entre la gare de départ et celle d'arrivée, celà commence à 150¥ pour 2-3 stations ). On introduit ensuite les pièces en bas à droite de la machine au fur et à mesure que l'on met de la monnaie, les boutons avec les différents prix possibles s'illuminent.

Carte prise sur le site Lonely Planet
Notre station de métro est Shichijo ( 七条 ) et nous voulons aller à Sanjo ( 三条 ) le prix est de 150 ¥ .
Il suffit ensuite d'appuyer sur le bouton correspondant au prix pour récupérer un ticket. on peut prendre plusieurs ticket en même temps en appuyant sur les boutons 2 ou 3. On peut alors accéder au quai par les portiques ( attention, vérifier le sens du portique avant de s'y engager ) qui poiçonne le ticket. Si d'aventure on se rend compte que l'on s'est trompé de prix on peut réajuster la valeur du billet dans les machine "fare adjustment" présentes à toutes les sorties de quai. Si jamais ( comme il m'est arrivé une fois ) on pert son ticket, il faut le signaler à l'agent dans la guérite à coté des portiques dans la gare d'arrivée qui vous fera payer le prix du billet perdu ( et non pas le maximum, ils vous font confiance, on ne verait surement pas ça en France ).
Bien sur toutes ces informations ont été glannées à la sueur de notre front, et notre premier essai sur les distributeur de billet fut un échec cuisant avec le préposé sortant la tête de sa guérite comme un diable de sa boite ( je n'aurait pas dût appuyer sur ce bouton orange, non je n'aurait pas dut ) mais plus de peur que de mal car comme TOUT les japonnais il fut très compréhensif et serviable et nous a montré comment procéder.

12h30 - Sanjo

Petit passage dans la gallerie marchande en attendant l'heure du rendez-vous avec François. Les magasins sont très eclectiques, de la poissonerie à la friperie. Retour à la station de métro où nous retrouvons François.
Il nous conduis dans un restaurant où nous avons mangé du Ramen, bien meilleur que celui de la veille. Selon François plus "plus ça pue, plus le ramen sera bon" et force est de constater que c'est vrai. François nous emmène ensuite sur le chemin du philosophe jusqu'à la tombée de la nuit, une très belle balade sur les pans montagneux entourant Kyoto. Nous y croisons un magasin au nom cocasse, malheureuseument à cause du manque du luminosité, la photo est floue (bon c'est peut-être aussi la faute du photographe).
Au retour nous passons devant un établissement éclairé comme la parade électrique de Disney Land. François nous explique la fonction du lieu : il s'agit d'un love Hotel, où les japonnais volages viennent tromper leur femmes et où les autres recherchent l'intimité et le confort introuvable dans leur propre maison. Les tarifs affichés y donnent la touche finale - "Cinderela's" si je me souvient bien - pour ceux que ça interesse bien sur.
Frnaçois nous invite ensuite dans plusieurs bar sympa où nous faisons la conaissance d'autres expatriés de toute nationnalité (enfin une occasion d'utiliser mon anglais). Nous y rencontrons aussi Takaoka-San, un vertaible personnage, très sympatique et très ouvert - chose assez rare chez un japonnais pour être signalée - il organise des soirée de discution culturelles dans plusieures langues différentes.
Passage obligé au Karaoké. François nous éblouis par sa maitrise de plusieures chansons traditionelles, ma perfomance est des plus minable, Christophe a pour sa part une sobriété perfectible. Si vous voulez tenter l'aventure sachez que l'on commande la pièce (de 2m²) par demi-heures et que pendant ce temps les "boissons dillués" (soft drinks) sont à volonté. Il y a deux micros et une télécomande digne de Star Trek sur laquelle on compose les codes des chansons que l'on souhaite tenter. Pour choisir les chansons on dispose de plusieurs épais bottins qui les répertorient - à noter : les chansons étrangères sont à la fin.
Nous finissons la soirée par quelques bar et à refaire le monde au bord de la rivière Kamogawa, Christophe, malgré ce qu'il prétends, n'est plus du tout étanche.


Extrait de Shima Uta
par The Boom


Friday 15 October 2004 - Haut de la page - Sunday 17 October 2004



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